Des mini-éoliennes françaises au design personnalisable

 

image001INNOVATION. La société Vertéole propose des solutions locales de production d’électricité combinant éolien, solaire et stockage. Personnalisables à volonté, selon les besoins et les envies des clients, elles présentent des caractéristiques techniques et esthétiques innovantes. Patrick Chevallier, le président-directeur général de l’entreprise, nous en dit plus.

L’idée de départ était de produire du courant électrique localement et de le consommer localement, à l’image de ce qui se fait en agriculture“, nous relate Patrick Chevallier, le président-directeur général de Vertéole, une société fondée en 2009. Le dirigeant insiste sur la particularité de son entreprise : elle ne conçoit et fabrique pas que des éoliennes à axe vertical pour les particuliers et collectivités, mais combine toujours ses petites turbines à des panneaux photovoltaïques et à du stockage afin de fournir une solution intégrée répondant aux besoins énergétiques de ses clients. Le savoir-faire repose autant sur la conception des machines que sur le développement de systèmes de stockage de l’électricité à l’aide de batteries au plomb, au lithium et même à l’hydrogène solide.

Les éoliennes verticales sont silencieuses et plus facilement intégrables dans la ville, le périurbain et même dans les campagnes“, poursuit-il. Si ce type de machine paraît plus simple à concevoir et fabriquer, il n’en est rien. Leur mise au point s’avère complexe : “Tous nos concurrents ont jeté l’éponge ou presque. Au niveau mondial, il n’y a plus que cinq acteurs sur ce créneau“, assure le dirigeant de Vertéole. La difficulté provient du régime de fonctionnement de ces éoliennes qui ne tournent jamais à des vitesses régulières. “Elles sont faites pour travailler dans des turbulences, contrairement aux éoliennes classiques – à axe horizontal – qui travaillent dans un flux d’air laminaire“, nous explique le spécialiste.

 

image002Système hybride éolien-solaire

Le premier modèle de système hybride éolien-solaire développé par la société répondait à la demande d’une collectivité locale souhaitant alimenter des éclairages LEDs pendant la nuit. “L’éolienne et le photovoltaïque se combinent et se complètent pour remplir les batteries qui alimentent cet éclairage de 30 Watts. Mais, plus que la puissance, c’est la fonction qui importe“, raconte Patrick Chevallier. Le dirigeant vante le mix énergétique intelligent pour répondre à la demande. Depuis 2009, une trentaine de systèmes ont déjà trouvé acquéreur.

image003Une véritable sculpture énergétique

Certaines commandes sortent de l’ordinaire, amenant la société à développer un modèle unique : l’ADN. “C’est une œuvre d’art-éolienne qui combine sculpture et énergie renouvelable. Numérotée, elle peut être produite à la demande. La numéro 1 a été installée dans le Jura, dans le parc d’un château“, annonce fièrement le p-dg qui précise que l’idée est venue d’un particulier qui souhaitait une esthétique particulière pour son éolienne chargée de rendre autonome l’alimentation en eau de sa propriété. La machine, qui prend la forme d’une double hélice verticale (d’où son nom “ADN”), fournit donc de l’électricité à une pompe de puits qui bénéficie également du concours de capteurs photovoltaïques dissimulés.

 

image004Éolienne en carapace

Autre réalisation, la Vertéole GV, qui fonctionne par tous types de vent, depuis un léger souffle jusqu’à 140 km/h. L’éolienne adopte une forme sphérique, dont les pétales rigides peuvent se replier. “Elle se ferme en fonction de différents critères pour s’auto-protéger, en cas de vent trop violent. En plus, elle est silencieuse“, nous précise-t-il. Le prototype est en cours de test et la première version industrielle sera installée au mois de mai 2015. “La présérie est totalement vendue et la prochaine série sera lancée en septembre“, annonce le p-dg. S’adressant autant à des particuliers qu’à des entreprises ou des collectivités, la GV présente l’avantage de pouvoir être peinte ou floquée pour se faire discrète ou, au contraire, pour devenir un support d’identité publicitaire. Le dirigeant de Vertéole rappelle que ses machines sont acceptées par les Bâtiments de France pour des installations dans des villages classés, car silencieuses et esthétiques.

 

image005Solutions mobiles

Du côté des applications, l’entreprise a également développé une remorque d’éclairage autonome pour les travaux routiers. Pas moins de cinq modèles différents sont proposés, développant différentes puissances. “Une est en fonctionnement sur l’autoroute A-71 en Sologne, une région boisée. Et son éclairage a fonctionné toutes les nuits sans discontinuer, sans aucun souci, malgré une orientation de la remorque pas forcément optimale et malgré des ombres d’arbres. Le système permet à Vinci Autoroutes, notre client, d’être sûr de l’alimentation de l’éclairage“, nous déclare Patrick Chevallier. Les solutions Vertéole intéresseraient également les grands noms du BTP et de la promotion immobilière, qui recherchent des systèmes permettant de rendre autonomes des cages d’escaliers entières (éclairage et ascenseur). “Nous travaillons sur des projets d’immeubles et d’hôtels avec package complet, en relation avec un architecte. Nous participons également au diagnostic et à la mise en place du système de pilotage de cette autoconsommation“, conclut-il.

 

image006Support publicitaire

Les éoliennes verticales présentent des surfaces qui peuvent être peintes aux couleurs d’une entreprise pour servir de support publicitaire, comme ici, pour la société Cheval.

 

image007En camping

La Vertéole combine des capteurs solaires inclinés et une petite éolienne à axe vertical. Cette dernière, silencieuse, peut être implantée à proximité de lieux de vie. Si la puissance du système n’est pas colossale, elle est en revanche suffisante pour alimenter un système d’éclairage dans un jardin ou des systèmes de pompes pour des piscines et bassins.

 

image008Refuge de haute montagne

Une Vertéole est ici installée en altitude afin d’alimenter un refuge de haute montagne non relié au réseau électrique. Les machines à axe vertical de ce type fonctionnent bien dans les régimes de vents tourbillonnants, tandis que les panneaux solaires bénéficient d’un air plus frais qui favorise leur rendement.

image009Sur les routes du tour

L’éolienne GV est allée à la rencontre du public sur les routes du Tour de France 2013.

 

image010Installation temporaire

L’éolienne Vertéole est aisément déplaçable. Elle s’installe et se raccorde facilement.

 

Centre de maintenance du tramway de Besançon

tramLe vendredi 23 janvier 2015, les classes de première STI2D du lycée Jacques Duhamel ont été conviées à visiter le centre de maintenance du tramway de Besançon.

Inauguré en août 2014, le tramway de Besançon est géré par le centre de maintenance d’où les 19 rames partent le matin à 4h30 pour revenir à 1h30 le lendemain. Ce bâtiment de 6500m² répond à des normes thermiques notamment au niveau de l’isolation, ce qui en fait un bâtiment de basse consommation (BBC). À l’extérieur du bâtiment, une aire de remisage permet d’accueillir 20 rames sur 4 voies pendant la nuit. Un bassin de rétention récupère les eaux de pluie.
Le centre de maintenance assure cinq fonctions :

–          La maintenance du matériel roulant, composée de 6 voies et s’étendant sur 4600 m², permet d’effectuer des opérations telles que la carrosserie, la peinture ou le profilage des roues.

–          Les locaux d’exploitation, d’une surface de 250m², est l’endroit où les conducteurs prennent leur service

–          L’atelier des installations fixes, d’une surface de 500m² permet l’entretien de la voie ferrée et de la signalisation

–          La station service qui s’étend sur 750m² assure le lavage des rames et le remplissage des sablières

–          Les locaux techniques, comme les bureaux, les vestiaires ou les ateliers (750m²)

Pendant la visite, Pascal Gudefin, le directeur de projet du tramway, a invité les visiteurs à s’installer dans l’une des rames de tramway, pour leur fournir de plus amples informations à leur sujet. Les rames sont longues de 24m, hautes de 3,6m et larges de 2,4m. Elles sont composées de 3 modules et pèsent, à vide, 29t. Les rames sont bidirectionnelles, c’est-à-dire qu’elles sont dotées de 2 cabines de conduites qui leur permettent de se déplacer dans un sens comme dans l’autre. La vitesse moyenne du tramway est de 20km/h même si il a la capacité de rouler à une vitesse maximale de 70km/h. On compte 132 places par rame et les élèves ont pu apprécier leur confort.

À ce jour, le tramway dessert 31 stations réparties sur 2 lignes. Des parc-relais, au nombre de 5 et totalisant 1000 places, permettent aux usagers de garer leur véhicule à proximité de ces stations.

Les élèves sont sortis du centre après une visite très instructive d’environ deux heures, ayant appris beaucoup d’informations intéressantes qui leurs seront utiles durant leur formation de STI2D2, et en étant conscients du cursus à envisager pour pouvoir dans le futur travailler dans un centre de maintenance comme celui-ci.

Documents de travail des élèves : LE_TRAMWAY_DE_BESANCON

http://www.letram-grandbesancon.fr/le-centre-de-maintenance-du-tram.html

Abéo, une entreprise Franc-Comtoise leader mondial en équipements sportifs

JC01032015  JC02032015

JC03032015Abéo, spécialiste des vestiaires et du matériel de gymnastique et d’escalade vient de racheter son concurrent néerlandais.  Un rapprochement qui lui confère une dimension européenne, grâce à laquelle ce petit groupe implanté à Rioz (Haute-Saône), déjà fournisseur officiel des JO Londres, l’est à nouveau pour ceux de Rio en 2016.

Il était d’abord question d’une fusion, ce fut finalement une absorption. Olivier Estèves et Jacques Janssen se sont mis d’accord sur un schéma : Abéo, 650 salariés et près de 90 millions d’€ de chiffre d’affaires, dont les deux tiers à l’export, allait intégrer Janssen, qui emploie 200 personnes et réalise un peu moins de 50 millions d’€ de chiffre d’affaires.

L’ensemble pèse désormais 140 millions d’€, dont 57% dans les sports olympiques, ce qui en fait le leader mondial en équipements gymniques. Le siège du groupe reste à Rioz, Olivier Estèves en est toujours le président.

A Rioz, Abéo compte 130 salariés répartis entre la holding, France Équipement et ses deux filiales, Suffixe et Acman.

Le groupe Abéo est né en 2002, lorsque France Équipement, spécialisée dans l’aménagement de vestiaires, a démarré une stratégie de croissance externe. Olivier Estèves avait eu cette année-là l’opportunité de racheter le groupe qui détenait Gymnova, spécialiste d’équipements de gymnastique sportive, et Entre Prises, le spécialiste des murs d’escalade.

Depuis, le petit groupe haut-saônois s’est développé pour atteindre, en 2014, un chiffre d’affaires de près de 90 millions d’€.

2010 fut une étape importante lorsqu’Abéo a remporté le marché des JO de Londres 2012, via sa filiale Gymnova. Ce rôle de fournisseur officiel lui avait assuré un décollage immédiat et 2013 fut une année record, avec une croissance de 40% de l’activité à l’export.

 

 

Le BIM ou la transition numérique du batiment

Les métiers du bâtiment font eux aussi leur entrée dans l’ère du numérique. le BIM (Building Informations Modeling) ou encore Bâtiments et Informations Modélisés, sont à la construction ce qu’a été la révolution du numérique en CAO dans les métiers de l’industrie.

 

Les 4, 5 et 12 décembre 2014, 3 journées ont été réservées à l’introduction du BIm dans l’enseignement pour les filières du bâtiment et des travaux publics, en STI2D, en partenariat avec l’Inspection Générale et les Professionnels.

http://eduscol.education.fr/sti/seminaires/le-numerique-dans-les-formations-du-secteur-du-btp-1ere-journee

http://eduscol.education.fr/sti/seminaires/le-numerique-dans-les-formations-du-secteur-du-btp-2nde-journee

http://eduscol.education.fr/sti/seminaires/le-numerique-dans-les-epreuves-des-diplomes-des-formations-du-secteur-du-btp

La déclinaison des journées nationales sur le BIM a eu lieu le mardi 10 février, au lycée Pierre-Adrien Paris de Besançon. Cette journée a rassemblé pour la première fois des enseignants de l’académie de Besançon et de l’académie de Dijon. La matinée a été consacrée aux enjeux de cette évolution numérique dans le monde de l’entreprise, l’après-midi aux possibilités pédagogiques du moment pour accompagner les enseignants dans cette évolution nécessaire.

Accès aux présentation de la journée :

Ordre du jour : ORDRE DU JOUR 10 FEVRIER BIM PAP BESANCON DIJON

Diapo 1 : D1 – transition numerique

Diapo 1.bis : D1.1synthese journee du 04 dec

Démarche numériquescomparative CAO / BIM . Des points communs : Exemple Industrie il y a 20 ans

Le BIM et la Fédération Française du Bâtiment : D2-20150210_BIM__FFB-DVa_v0

le BIM et les entreprises en Franche-Comté :

le BIM et les Architectes : D4-PRESENTATION ARCHITECTE PRINCIPE DEFINITION DE PROJET NUMERIQUE

le BIM et l’entreprise – retour d’expérience : Entreprise ALBIZATTI

Application en Bac pro TEb EE & TEB AA :

Application en STI2D : D11 – Presentation STI2DBIM-10-02

Application en BTS Bâtiment :

Application en BTS Travaux publics :D13 – BIM BTS TP – 10-02-15

Application en BTS Géomètre Topographe :

Les outils du BIM : D15 – BIM-Logiciel-02

 

Rapports :

Plan Bâtiment durable : Rapport_PBD_-_BIM_et_gestion_du_patrimoine_tome_1_-_mars_2014_-_VF

Mission numérique du bâtiment : rapport-mission-numerique-batiment-vf

Remerciements au Lycée Pierre-Adrien Paris pour son accueil.

 

Séminaire académique sur l’Ingénierie Système

Les 30 janvier 2015, un séminaire académique sur l’Ingénierie Système a eu lieu au lycée Jules Haag de Besançon.

Une centaine d’enseignants ont assisté à différentes présentations dans le but de mieux cerner les aspects de l’ingénierie Système, et les exploitations pédagogiques que l’on peut en faire.

Autour de José Canivet, IA-IPR, 7 formateurs (Corinne Hymette, Isabelle Dereu, François Schneider, Damien Paillard, Gil Duplan, Jean-Pierre Morel et Hubert Faigner) ont animé cette journée.

L’ensemble des présentations est disponible ci-dessous :

Ordre_du_jour_du séminaire du 30/01/2015 – Lycée JULES_HAAG -_Ingénierie Système et_SYSML

D1-STRATEGIE_INDUSTRIELLE -_RETOUR_D’EXPERIENCE_ALSTOM_TRANSPORT

D2-STRATEGIE_INDUSTRIELLE – RETOUR_D’EXPERIENCE_VALEO

D3-Demarche en_BTS_CRSA(Vidéo du retourneur)

D4-Introduction_au Plan National de Formation sur_IS-SysML

D5-La_démarche_d’Ingénierie Système

D6-La démarche_d’ingénierie_Système (diaporama de Baudoin Martin)

D7-Ingénierie Système : exemple d’application industrielle :_Borne_Schneider

D8-Ingénierie Système :  Application sur l’HEMO-MIXER

D9-Ingénierie Système et rédaction d’un cahier des charges

D10-Ingénierie Système et_projet_en STI2D : Robot RICC

D11-IS-SYSML_en_BTS_Maintenance des Systèmes

D12-Exemple de Projet_en BTS_CRSA

D13-Sysml_et_le_domaine_de_l’AC

D14-Etude_de_cas_-_HEMO-MIXER – Rétroingénierie

 

Projet GREEN BUILDING – Le Lycée Pierre-Adrien PARIS aux Etats-Unis

Dans le cadre d’une coopération éducative entre l’académie de Besançon et Charlottesville CitySchools (Virginie,USA), le lycée Pierre Adrien Pâris a été retenu pour son projet « Design a Green Building ». L’axe moteur du projet consiste en une comparaison des normes en vigueur aux États –Unis (LEED standard) et en France (RT 2012) à partir de la conception d’une maison individuelle. L’idée principale est la réduction de notre impact énergétique. Ce travail s’est conclu par un voyage professionnel et culturel à Charlottesville du 5 au 18 mars 2014.

À travers ce projet les 12 élèves de STI2D A.C ont pu échanger et comparer avec leurs homologues américains sur les pratiques constructives. Un travail préparatoire a été mené lors de l’enseignement en ETLV1. L’intégration de ce projet dans l’enseignement de spécialité Architecture et Construction leur a permis aussi de présenter une étude thermique du pavillon aux américains et montrer l’impact énergétique sur leur choix de conception.

Parallèlement neuf élèves de BTS 2ème année ont participé à un programme d’immersion en contexte professionnel. Ils ont apporté leurs compétences techniques sur un chantier solidaire qui permet à des familles modestes d’accéder à la propriété.

Par la suite, le séjour s’est poursuivi à Washington DC et New York où le groupe a pu admirer les prouesses techniques et architecturales des bâtiments.

Le partenariat avec le CATEC (Charlottesville Albermale Technical Center) continue en 2015 avec un nouveau projet centré sur l’utilisation du numérique au cœur du bâtiment. La ligne directrice étant l’échange d’informations techniques associées à la construction à travers un fichier commun. Cela se traduit par le concept BIM (Building Information Modelling).

L’aventure internationale ne fait que commencer en STI2D AC… à suivre donc.

Vous pouvez consulter le diaporama présenté à Madame la Consul de Etat-Unis le 28 janvier 2015 au Lycée Pierre-Adrien PARIS.

Projet green building-Visite du 28 janvier 2015

Les chercheurs et étudiants en BTS

C’est l’histoire d’une collaboration entre des étudiants de BTS et des chercheurs de l’un des laboratoires les plus prestigieux de France. Cela se passe en Franche-Comté entre les élèves de deuxième année de Génie optique, du lycée Victor-Bérard de Morez dans le Jura, et les scientifiques de Femto St, unité pluridisciplinaire mixte de recherche du CNRS à Besançon dans le Doubs.

Lire la suite de l’article

EDITO JANVIER 2015

Avec le retour de ce froid hivernal en ce début d’année 2015, la lettre TS2I vous propose une avalanche d’articles qui montrent encore combien les sciences et la technologies ne manquent pas d’imagination. L’année de la lumière met en perspective la recherche et des collaborations entre des laboratoires universitaires et des établissements scolaires. L’innovation technologique se met au service d’actions humanitaires au Maroc, le transfert de compétences avec les Etats-Unis dans le cadre des enseignements de l’architecture en STI2D a permis à des élèves du Bâtiment de comparer les réglementations thermiques.  Les sciences de l’ingénieur au Féminin ont rassemblé plus de 150 jeunes étudiantes en pré-bac et leurs marraines  ingénieures pour échanger autour de la formation et de l’emploi.

L’inspection Pédagogique Régionale vous invite à découvrir le travail de nos collègues enseignants, ainsi qu’à publier vos actions et vos travaux pédagogiques, pour participer à cette veille collaborative.

Les IA-IPR STI.

 

Les Sciences de l’Ingénieur au Féminin – 2ème édition

Le 20 novembre 2014, au lycée Jules HAAG,

les Sciences de l’Ingénieur se sont conjuguées au féminin

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Sous le Haut Patronage de Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, « Elles bougent » et l’UPSTI (Union des Professeurs de Sciences et Techniques Industrielle) organisaient, le jeudi 20 novembre 2014, la 2ème édition des Sciences de l’Ingénieur au féminin.

Objectif : sensibiliser les jeunes filles ; collégiennes et lycéennes, aux intérêts des métiers et carrières scientifiques et techniques

En tout, ce sont près de 10 000 jeunes filles sensibilisées, 110 collèges et lycées participants et 500 intervenantes ingénieures, techniciennes et élèves ingénieures qui ont participé à cette journée

Pour cette journée nationale de sensibilisation, 4 objectifs majeurs étaient poursuivis :

  • Susciter des vocations auprès des jeunes filles pour les carrières scientifiques et techniques ;
  • Transmettre la passion des métiers de l’ingénierie aux lycéennes et aux collégiennes ;
  • Supprimer l’autocensure des jeunes filles à s’engager dans les filières scientifiques et techniques ;
  • Permettre aux jeunes filles de s’identifier.

 

Le lycée Jules HAAG, soutenu par l’association « Ingénieurs et Scientifiques de France – Région Franche-Comté », avait choisi de permettre à toutes les jeunes filles scolarisées dans ses classes de seconde de participer à cette manifestation. Ce sont jointes à elles des élèves de 3ème du collège DIDEROT et du collège PROUDHON. Ce sont ainsi plus de 200 jeunes filles qui ont été réparties en 2 groupes, le même programme étant répété le matin et l’après-midi.

Au total, ce sont 14 marraines, venues du monde de l’industrie ainsi que du monde de la recherche, âgées de 28 à 70 ans ainsi que 20 élèves ingénieures (CPGE Jules HAAG, ENSMM ou ENSAM de Cluny) qui se sont présentées aux jeunes filles : chef de projet, doctorante, ingénieure énergies renouvelables, directrice des études à l’IUT, Ingénieure en charge des sites et sols pollués, créatrices d’entreprise, maître de conférence, ingénieure Qualité Hygiène Sécurité Environnement, chargée d’affaires, …

Parmi les propos tenus lors de cette journée, nous pouvons retenir :

  • « L’envie de savoir, de comprendre, de tester : la curiosité est au cœur de ma thèse »
  • « L’enseignement, c’est ma volonté de former et d’éveiller les étudiants, de transmettre des savoirs »
  • « Partant d’une idée brute avec une infinité de solutions, la démarche ingénieur et ingénieuse permet d’arriver à un produit aux spécifications et aux design bien définis »
  • « J’aime communiquer ma passion pour les sciences et la technique »
  • « J’essaye de partager avec mes étudiants ma passion pour les méthodes de fabrication, d’organisation et de gestion dans l’industrie mécanique »
  • « Partager une vision optimiste et moderne de la fonction d’ingénieur, sur l’intégration de la population féminine dans ces postes et sur l’opportunité que représente l’industrie en terme de métiers »
  • « J’ai exercé ce métier avec passion et grand plaisir »
  • « J’ai toujours aimé démonter tout ce qui m’entourait … avec des issues incertaines. Maintenant je comprends comment ça marche, de l’atome à la structure »
  • « Passionnée par la transversalité de mon métier et les échanges associés »
  • « Ma curiosité pour les sciences et techniques conjuguée à mon intérêt pour la musique m’ont incitée à me spécialiser dans l’ingénierie acoustique et l’étude des vibrations »
  • « Je suis motivée par le travail en équipe sur des sujets techniques. Les femmes ont un regard différent des hommes et peuvent apporter  beaucoup dans le travail »
  • «Comprendre un jour à quoi servent les sciences dures, comprendre comment on invente ce qui nous entoure : c’est ce qui m’a motivé et c’est ce que je souhaite maintenant transmettre »
  • « Ne plus entendre : sachant que vous êtes une fille, vous êtes trop bonne élève pour aller dans l’enseignement technique »

Mme Dominique CHATTE, IA-IPR, chargée de mission académique Egalité filles-garçons, M. José CANIVET IA-IPR STI, Mme Catherine PISTOLET, Adjointe à la déléguée régionale aux Droits des Femmes et à l’Egalité (DRDFE) et Mme MAIRE-LINAC de la Délégation académique à la formation professionnelle initiale et continue (DAFPIC) se sont joints aux organisateurs du lycée Jules HAAG pour accueillir les jeunes filles et remercier les intervenantes d’avoir pris du temps pour communiquer à propos de leurs formations et de leurs expériences.

En conclusion, il est apparu que le métier d’ingénieur(e) offre une grande diversité de possibilités en fonction de sa personnalité ou de ses envies aux différents moments de la vie (grande diversité de métiers pour travailler dans des domaines d’activité très variés). Il offre un statut de cadre d’entreprise avec des perspectives de mobilités professionnelles et géographiques mais permet aussi de concilier vie professionnelle et vie familiale. Enfin, il est important de rappeler que les métiers de l’industrie offrent de nombreux débouchés. Ainsi, 95% des diplômés en 2013 ont un emploi, dont les 2/3 avant la fin de leur cursus d’ingénieur.

 Programme de la journée

08h30      Accueil des intervenantes

09h00      Accueil du 1er groupe de lycéennes et de collégiennes

  • Visualisation du film “Pourquoi les Sciences de l’Ingénieur répondent aux grands enjeux de demain” réalisé par l’UPSTI
  • Présentation des intervenantes ingénieures et étudiantes

09h45      Début des tables rondes regroupant une ingénieure, une étudiante et environ une dizaine de jeunes filles (9h45/10h15 – 10h20/10h50 – 10h55/11h25)

11h30      Bilan de la demi-journée sous forme d’idées emblématiques rapportées par les étudiantes (séance plénière)

12h00      Pot de clôture et échanges conviviaux

12h30      Repas offert par le lycée Jules HAAG à toutes les intervenantes

14h00      Accueil du 2ème groupe de lycéennes et de collégiennes

  • Visualisation du film “Pourquoi les Sciences de l’Ingénieur répondent aux grands enjeux de demain” réalisé par l’UPSTI
  • Présentation des intervenantes ingénieures et étudiantes

14h45      Début des tables rondes regroupant une ingénieure, une étudiante et environ une dizaine de jeunes filles (14h45/15h15 – 15h20/15h50 – 15h55/16h25)

16h30      Bilan de la demi-journée sous forme d’idées emblématiques rapportées par les étudiantes (séance plénière)

17h00      Pot de clôture et échanges conviviaux

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Voyage humanitaire au Maroc

Les élèves de la terminale Sciences et Technologies de l’industrie et du Développement Durable  (STI2D) du lycée Victor Hugo se sont  mobilisés  autour d’un projet de solidarité internationale : « Contribuer à l’amélioration du mode de vie et du quotidien d’une école rurale située dans la chaine Anti-Atlas au Maroc ».

L’absence d’un point d’eau dans une école de campagne est un facteur handicapant pour le confort, l’hygiène et la santé des petits écoliers. Boire, se laver les mains, disposer de sanitaires : autant de conditions qui, bien que vitales, ne peuvent être assurées dans cet établissement. Les enfants, principalement les filles, ont donc beaucoup moins de chances de bénéficier d’une scolarité d’une scolarité correcte et complète.

Le projet consistait à creuser un réservoir souterrain (30 m3) et à construire un bloc sanitaire (toilettes et fontaine d’eau) surmonté d’un château d’eau et relié à une fosse septique.

Les élèves ont dû dimensionner les installations, prévoir le raccordement électrique, identifier et choisir les dispositifs de protection, établir les schémas de l’installation et commander le matériel.

Au mois de novembre, les élèves ont effectué le voyage au Maroc afin d’évaluer sur place la réalisation du projet et le finaliser (installation d’une pompe à eau avec son tableau électrique).LVh01

Les aides financières ont été apportées par le  Conseil  Régional de Franche-Comté, la ville de Besançon, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Les élèves se sont également impliqués dans des actions ponctuelles de recherche de financement.

Dans le cadre du voyage, les élèves ont visité une centrale thermo-solaire pilote de la cimenterie d’Aït-Baha.

Le rayonnement solaire est concentré pour chauffer l’air dans des tubes en béton.

L’air passe dans un puits rempli de pierre locale qui accumulera l’énergie calorifique et il alimente la centrale thermique productrice d’électricité. L’énergie stockée dans le puit sera récupérée la nuit pour maintenir l’alimentation de la centrale thermique.

Les principes de production et de stockage de l’énergie ainsi que les procédés de fabrications (engrenage en béton) ont fait l’objet d’une présentation par les ingénieurs locaux.

 

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http://lyceehugobesancon.org/LVH/actualites/projet-solidarite-avec-des-enfants-du-maroc-classe-de-teminale-sti2d/